RUSSKI PARTES

Choeur de Moscou

Direction: Igor Juravlenko

Références: Tervueren, Zaventhem, Waterloo (1997-1998)

Gent, Villers-la-Villes  (2001)  

L'ensemble choral  polyphonique

 "RUSSKI PARTES”

 ETYMOLOGIE DU NOM

Le premier terme "Russki" est la transposition du terme russe signifiant "originaire de Russie".

Le second terme est emprunté au latin médiéval.  "Pars" signifie la partie.  "Partes" au pluriel indique que dans sa composition, le chant est divisé en différentes phases musicales.

Celles-ci étaient écrites à la main sur des feuillets de parchemins. Chaque chanteur tenait en main sa "partie".

Le but du compositeur est d'atteindre la beauté dans l'alliance et l'alternance des différentes parties chantées par les voix de sonorités différentes en ouvrant l'auditeur à la compréhension du texte sacré et poétique ainsi qu'à la conviction du sentiment.

Russkii Partes - Hôtel Astoria Bruxelles

Photo cetix 2002

 

 Les RUSSKI PARTES de la  Philharmonie de Tver (Russie) a été fondé en 1989 pour faire revivre le chant traditionnel liturgique orthodoxe. 

Ces chanteurs ont étudié, avec l'aide du Conservatoire de Moscou, d'anciens manuscrits russes pour en retranscrire les notes, les interpréter, les comparer et montrer au public combien la Russie ancienne appartenait déjà à la culture européenne.

Avec leurs 12 solistes, diplômés du Conservatoire, ils se produisent dans tous les pays d'Europe et reprennent la grande tradition russe pré révolutionnaire de l'étude de la polyphonie. Ils interprètent aussi des oeuvres franco flamandes, italiennes et d'autres écoles de la Renaissance tardive.

Son chef, Igor Juravlenko est sorti du Conservatoire de Moscou en 1965.  Après avoir dirigé le Choeur des Jeunes de Minsk et le choeur de musique de chambre Vivat de Moscou, il  fondit en 1989 l'ensemble vocal “RUSSKI PARTES”. Un CD live est à disposition sur demande.


HISTOIRE DE LA POLYPHONIE RUSSE

La Russie adopte le christianisme byzantin à la fin du X-ème siècle et, au fil des années, elle développe un style original de chants religieux, d'abord monophonique, puis polyphonique à partir du milieu du XVI-ème siècle, et à plusieurs choeurs dès la fin du XVII-ème siècle, influencé via la Pologne par le style de Gabrieli à Venise.  Pendant la seconde moitié du XVIIème siècle, la Russie cultive également le genre vocal à trois parties appelé "kant".  Cependant, toute cette musique est dépourvue d'accompagnement : l'Eglise russe interdit (encore aujourd'hui) l'emploi du moindre instrument. 

Le vaste répertoire de mélodies appelé "znameni" (c'est-à-dire neumatiques), qui est à l'orthodoxie ce que le grégorien est au catholicisme, s'enrichit au XVII-ème siècle de l'apport 

de mélodies dites "grecques" et "bulgares".  Toutes ces mélodies constitueront le fond musical de la liturgie orthodoxe. Toutes anonymes,  les premières polyphonies étaient au départ improvisées, et n'avaient rien à voir avec la polyphonie de la tradition occidentale.  Les notions de consonance et de dissonance n'existaient pas à l'époque.  La polyphonie était perçue simplement comme une fissure de l'unisson : à partir de la mélodie, les voix s'écartent et cheminent parallèlement.  Mais les lois de l'écriture occidentale vont faire leur entrée au cours du XVII-ème siècle par le biais du chant "partessien" calqué sur les motets de la Renaissance?

EXTRAITS DU REPERTOIRE

Le groupe interprète également des chants folkloriques réarrangés pour la polyphonie ainsi que divers chants de Noël.  Se présentent aussi en tenue folklorique.

SE NYNE, EXTRAITS DE PSAUMES.

MAINTENANT, SEIGNEUR, LAISSE TON  SERVITEUR…

CANTIQUE DE SIMÉON

SI SUMPSERO, MOTET, PSAUME DE DAVID 138,22

STABAT MATER.

MON ÂME GUÉRIT, MAGNIFICAT.

DANS LES PRIÈRE À LA VIERGE QUI NOUS VEILLE.

 

Agenda:                          Tournée  en Belgique  en décembre 2003

 (LL-Neuve le 16/12/2003 et Hôtel Astoria le 21/12/ 2003)

 

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